Edito

L’espoir -quand un être humain éprouve de la douleur, qu’elle soit physique ou morale- est depuis tout temps une vertu qu’on loue, une qualité que l’on développe, une aptitude que l’on apprend.

Il y a un siècle de pratique médicale entre l’espoir -injonction facile que la médecine avait l’habitude d’adresser au malade douloureux- et l’espoir, disposition cognitive positive -facilitant les mécanismes endogènes de contrôle de la douleur- et dont on propose aujourd’hui au patient de faire l’apprentissage.

Dans les temps anciens, l’espoir équivalait à une croyance avec peu de fondement rationnel. Aujourd’hui, on parlerait plus de l’espoir comme d’une…

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DR Jean-François DOUBRÈRE
Neurologue libéral (Sens)
Membre fondateur du réseau LCD